Selon les époques, l’accent est mis tantôt sur le réformateur, le théologien, le musicien, le traducteur de la Bible en langue allemande, tantôt sur les incidences politiques de son action : le développement d’établissements d’enseignement et sa prise de position pendant la guerre des Paysans.
En France, après la défaite de Sedan (1870) et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les historiens identifient souvent Luther comme le symbole de ce qui rend les civilisations allemande et française très différentes. On souligne volontiers ce qui fait l’originalité et la force de la Réforme de Calvin, « La Réforme française », en opposition aux ambiguïtés allemandes.
Pendant la Première Guerre mondiale, Paul Claudel affirme que « la France défend le Christ avec l’aide de la Vierge contre l’apostat de Luther qui est avec le diable ».
L’approche de l’homme et de son œuvre est maintenant plus équilibrée.