Les natures-mortes de Louise Moillon
Elles montrent bien le goût de la clientèle bourgeoise de l’époque pour une observation réaliste et raffinée de la nature, alliée à un sens aigu de la fragilité de la vie très présente dans l’esprit du protestantisme.
D’autres œuvres de peintres peu connus de la famille Moillon – Nicolas et Isaac – sont à classer dans la catégorie des natures-mortes.
Les Mays de Notre-Dame
Les grandes peintures Sébastien Bourdon (1616-1671), Louis Testelin (1615-1655) et Louis Chéron (1660-1725) font partie de la série des Mays de Notre-Dame ; un tableau de grand format (350 m x 2,75) était offert chaque année par la corporation des orfèvres à la cathédrale de Paris. Ces œuvres dont deux sont encore en place dans la cathédrale, montrent que leurs auteurs bien que de religion protestante, étaient de loyaux sujets du roi catholique et savaient adapter leur style aux codes religieux de l’époque.
Les portraits
Le genre « portrait » est très apprécié au XVIIe siècle. Ceux de la famille des peintres Elle sont connus. Ici une œuvre de Ferdinand Elle (1612-1689), dit « le Vieux », qui pour cause de protestantisme est exclu de l'Académie pendant plusieurs années.
Autres œuvres
De nombreuses peintures exécutées par des artistes protestants, œuvrant à Paris ou en Province, ou même ayant émigré aux Pays Bas à la suite des persécutions, sont peu connues, n’étant que très rarement présentes dans les musées.
Il s’agit des œuvres de la famille Du Guernier – Louis, Alexandre, Pierre et Suzanne – de François Garnier, d’Abraham et Jean Le Roy, de Michel Lanse, de N. L. Peschier, et de Sébastien Bonnecroy.