À la Réforme, les protestants utilisent des églises catholiques pour leurs cultes : l’église Saint-Pierre, l’église des Jacobins et des Capucins. En 1620, après l’annexion du Béarn, Louis XIII restitue ces églises aux catholiques.
Un temple, construit hors les murs en 1624, est détruit à la révocation de l’édit de Nantes (1685).
L’histoire mouvementée du nouveau temple
Après l’édit de Tolérance (1787), les protestants font élever, rue des Innocents, une grande salle à usage de temple, de 28 m de long sur 10 m de large et 9 m de haut, qui est inaugurée en 1790.
Mais les troubles politiques engendrent la fermeture du temple entre 1793 et 1800 ; l’édifice est transformé en écurie pour les chevaux des hussards en garnison dans la ville.
À sa réouverture, il est restauré ; un grand portail de pierre lui est adjoint. De 1811 à 1815, il est à nouveau transformé en écurie. En 1815, le temple est à nouveau restauré : sa façade est ornée d’un péristyle néoclassique à trois arcades, et Louis XVIII offre la grille du portail avec son monogramme. C’est encore aujourd’hui le temple réformé de la ville.