Une carrière parisienne brillante
Ce peintre français, d’origine néerlandaise et protestante, vient à Paris en 1811. Il y fera une carrière brillante, et sera le professeur de dessin des enfants du roi Louis-Philippe.
À son arrivée à Paris, il entre dans l’atelier du peintre Pierre Guérin (1774-1833). Il fait preuve très rapidement de talents variés, qui lui permettent d’aborder tous les genres : paysages peints sur le motif, scènes historiques dans le goût romantique, peinture religieuse dont le très célèbre Saint Augustin et sa mère Sainte Monique dont il fit de nombreuses répliques (1849 et 1855).
Portraitiste de talent
Il fut professeur de dessin des enfants de Louis-Philippe, ce qui lui valut commandes et honneurs.
Il participa à l’organisation et à la décoration du Musée historique de Versailles.
Après avoir été très apprécié des pré-raphaélites anglais, il tomba dans l’oubli, mais retrouve aujourd’hui une place importante comme représentant du mouvement romantique.
Il eut son atelier à Paris, rue Chaptal qui fait partie intégrante du Musée de la vie romantique.