1621
Reprise des guerres de religion en France sous Louis XIII
Après la mort d’Henri IV, un nouveau litige apparaît à propos de l’organisation religieuse et politique du Béarn, propriété personnelle du roi. En 1616, l’affaire s’envenime. Trois nouvelles guerres de religion sont déclenchées et se concluent en 1629 par la paix d’Alès.
1627
Siège de La Rochelle
Ce port très actif, devenu largement protestant, représente pour le pouvoir royal et Richelieu une menace potentielle, du fait du risque de débarquement des Anglais. Richelieu en fait le siège en 1627. La ville de La Rochelle capitule en 1628, après une résistance héroïque.
1629
Paix d’Alès
Après trois guerres de religion, la paix d’Alès retire les places de sûreté aux protestants, mais confirme leur droit à l’exercice du culte, dans le cadre de l’édit de Nantes.
1648
Traité de Westphalie
La guerre de Trente Ans est une guerre politique et religieuse qui dévaste le Saint-Empire romain germanique au XVIIe siècle. Conflit d’abord religieux entre les princes protestants et la maison catholique des Habsbourg, elle dégénère en guerre européenne du fait de l’intervention de puissances étrangères, la Suède et la France. Le Traité de Westphalie y met fin en 1648, au profit principal de la Suède et de la France.
Notice : La guerre de Trente Ans (1618-1648)
1681
Première dragonnades en Poitou
Louvois envoie un régiment de cavalerie en Poitou pour prendre ses quartiers d’hiver. L’intendant du Roi, Marcillac, le fait loger chez les réformés : il leur permet de piller et de ruiner leurs hôtes s’ils ne veulent pas se convertir. Les récalcitrants sont maltraités et même suppliciés. Il s’ensuit une vague de conversions. Cette première dragonnade est le prélude à la dragonnade générale de 1685 au sud de la Loire, qui précède de peu la révocation de l’Édit de Nantes.
Notice : Les dragonnades (1681-1685)
1685
Révocation de l’Édit de Nantes
Décidée par Louis XIV, cette révocation le 22 octobre 1685 entraîne une répression accrue des protestants (condamnation à mort ou aux galères, conversion forcée…). Elle amplifie l’émigration des protestants français vers les pays européens dits du Refuge (Prusse, Angleterre, Suisse, Pays-Bas).