1802
Articles organiques en complément de la Loi du Concordat
Le 18 septembre 1801, Napoléon Bonaparte signe le Concordat avec le Pape. Le 8 avril 1802, il promulgue les Articles organiques qui organisent la vie de l’Église catholique et des cultes protestants et juifs. Ils prévoient notamment la rémunération du clergé par l’État, l’attribution et le financement des lieux de culte, la représentation des communautés.
Notice : Le Concordat
1822
Création de la Société des missions évangéliques de Paris
Le 4 novembre, sont établis à Paris les statuts de la Société des missions, dont le propos est de permettre la « propagation de l’évangile chez les payens ». C’est un mouvement de réveil, dont les membres fondateurs appartiennent à diverses nationalités. Leur fortune personnelle leur permet de garder leur indépendance vis-à-vis des consistoires de Paris. Très vite, la Société des missions engage des activités en France et en Afrique et son rayonnement est important.
Notice : Sociétés des missions
1872
Synode réformé de Paris
C’est le premier synode national depuis la révocation de l’édit de Nantes (1685). Ce synode marque une rupture entre les courants orthodoxe et libéral du protestantisme réformé en France.
1877
Une faculté de théologie protestante à Paris
Pour la première fois, une faculté de théologie protestante se constitue à Paris. C’est la convergence de deux mouvements : la volonté de créer un enseignement en théologie à Paris et l’arrivée de deux professeurs de Strasbourg, qui ne voulaient pas être sous administration allemande.
1881
L’Armée du Salut s’installe en France
Œuvre d’évangélisation et de travail social en milieu populaire, née en Angleterre, l’Armée du Salut est implantée en France en 1881 par Catherine Booth, parfois surnommée « la Maréchale », fille du pasteur méthodiste William Booth, qui la fonda à Londres en 1878. Organisée selon un modèle « militaire », elle emploie en France à ce jour environ 3 500 personnes dans plus de 60 établissements.
Notice : L’Armée du Salut
1895
Création de la Fédé
John Mott fonde à New-York la Fédération universelle des associations chrétiennes d’étudiants. Point de rassemblement pour divers groupes de jeunes, la « fédé » se définit comme un mouvement œcuménique d’ouverture, d’écoute et de formation, sensibilisant les étudiants aux problèmes qu’ils pourront rencontrer dans leur vie active.
Notice : Femmes Protestantes à la « Fédé »
1898
Création du Mouvement du christianisme social
A l’initiative de plusieurs pasteurs, dont Tommy Fallot, est créé le mouvement du Christianisme social. Le propos en est de confronter la foi chrétienne aux réalités concrètes de l’environnement social. Il s’agit notamment de développer une solidarité active et œcuménique avec les milieux défavorisés. Le mouvement se dote d’une revue, Christianisme social, qui par la suite a publié des articles d’Élie Gounelle, Wilfred Monod ou Charles Gide et nombre de personnes soucieuses des problèmes sociaux.
Notice : Le christianisme social