Le pasteur du temple de Charenton
Après de brillantes études de théologie à l’académie de Sedan, sa ville natale, puis à l’académie de Saumur, Drelincourt reçoit la consécration en 1618.
Il est nommé pasteur d’une Église qui devait se créer à Langres, mais qui n’a jamais pu obtenir l’autorisation du Conseil du roi.
En 1620, le consistoire de Paris le charge de desservir l’Église de Paris-Charenton, à la suite de Pierre Du Moulin.
C’est là qu’il exerce son ministère jusqu’à sa mort en 1669, et là qu’il s’acquiert une grande réputation de prédicateur.
Une œuvre abondante
Drelincourt est un auteur très prolixe et prisé. Plusieurs de ses livres ont été traduits en anglais, en allemand et en flamand.
Citons quelques titres :
- Prières et méditations pour se préparer à la sainte cène, Charenton, 1621,
- Le triomphe de l’Église sous la croix ou la gloire des martyres, Genève, 1629,
- Abrégé des controverses ou sommaire des erreurs de l’Église romaine avec leur réfutation par des textes exprès de la Bible de Louvain, Genève, 1628, réédité une vingtaine de fois et traduit en allemand, Bâle, 1634,
- Avertissement sur les disputes et le procédé des missionnaires,1651,
- Catéchisme, ou instruction familière sur les principaux points de la religion chrétienne, 1ère édition 1642,
- Consolation de l’âme fidèle contre les frayeurs de la mort, Charenton, 1651, 40 éditions jusqu’à la fin du siècle.