La Convention nationale (1792-1795) ayant décidé que devenaient biens nationaux les demeures royales, les saisies d’émigrés et les biens religieux, châteaux, églises, couvents, abbayes, entrèrent dans le patrimoine de l’État. De très nombreux édifices se trouvèrent donc inutilisés et abandonnés.
Le Concordat encourage les réutilisations
Le Concordat et les lois organiques de 1801 rétabliront la liberté de culte.
Le pouvoir politique du Consulat (1798-1804) et de l’Empire (1804-1815) favorisera la réutilisation par les protestants d’anciennes églises catholiques, d’abbayes, de couvents.
Les exemples sont si nombreux qu’il ne peut être question de les citer tous, et seuls quelques édifices significatifs ont été sélectionnés, qui sont encore à usage de temple aujourd’hui.
Au cours du XIXe siècle des bâtiments civils connaissent aussi une nouvelle destination en devenant temples protestants.