Historien
Ses études à la Faculté de droit et des sciences économiques de Strasbourg le conduisent à sa thèse (1928) dont le sujet, le mariage à Strasbourg à l’époque de la Réforme, témoigne de son intérêt pour l’histoire des institutions religieuses. De 1930 à 1938, il occupe les fonctions de secrétaire général du Comité alsacien d’études et d’information et, de 1936 à 1938, celle de secrétaire de la puissante Société des Amis de l’Université de Strasbourg, ce qui lui permit d’observer lors de ses différents voyages en Allemagne la politique du nazisme vis-à-vis des organisations religieuses.
L’histoire des institutions religieuses est un de ses domaines d’étude avec sa thèse de maîtrise, L’Église de Strasbourg, sa constitution, son organisation, ainsi que l’histoire des idées, comme en témoigne sa thèse de doctorat (1946) : Calvin, Sources et évolution de sa pensée religieuse, traduite en anglais et allemand. Il anime le comité international qui entreprend la traduction de l’œuvre du réformateur strasbourgeois Martin Bucer.
Universitaire
Il mène en parallèle une licence de théologie. Il suit en 1940 le repli de l’Université de Strasbourg à Clermont-Ferrand ; nommé maître de conférence en 1942, il présente, à son retour à Strasbourg, sa thèse de doctorat. En 1953, il est nommé professeur titulaire de la chaire d’histoire du christianisme. Il est élu doyen de la Faculté de théologie. Son décanat (1958-1967) est marqué par la création d’enseignements nouveaux : Centre d’études et de pratique pédagogique, Centre d’Études et d’analyse patristique.
Membre du Conseil de l’Université, il dirige le Centre d’histoire des religions, organisme commun à l’Institut d’histoire de la Faculté des lettres et aux deux facultés de théologie (catholique et protestante).