Un ardent propagateur de la Réforme
Guillaume Farel naît à Gap (Dauphiné) d’une famille noble, fait des études à Paris, où il rencontre le savant humaniste Lefèvre d’Étaples. Il enseigne la grammaire et la philosophie. Il fait partie du Cénacle de Meaux qui, institué par l’évêque Briçonnet, propose de réformer l’Église depuis l’intérieur.
Il rompt alors avec le catholicisme dès 1521. Il subit l’influence de Zwingli et diffuse la Réforme à Bâle, Strasbourg, Berne et enfin Neuchâtel qui adhère à la Réforme en 1530.
Un réformateur en Suisse
Les autorités de Berne le chargent de propager la Réforme dans toute la Suisse romande, ce qu’il fait avec un zèle et une fougue qui lui valent beaucoup d’ennemis.
En 1532, au synode de Chanforans, il fait adhérer les vaudois à la Réforme.
Farel contribue grandement à faire adopter la Réforme par Genève en 1536, y appelle Calvin qu’il supplie de rester pour l’aider. Le conseil de la ville, jugeant leurs réformes excessives, les expulse tous deux. Farel va s’installer à Neuchâtel comme premier pasteur tout en poursuivant une activité itinérante jusqu’à sa mort.
Il a écrit la première liturgie en langue française Le Sommaire en 1524.