Les Unions chrétiennes de jeunes filles (UCJF)
Créées en 1911, dont le « comité de patronage », est essentiellement bourgeois, elles veulent apporter « une aide matérielle et morale à des jeunes filles isolées » souvent venues de province pour chercher du travail.
La Fédération française des éclaireuses (FFE)
Créée en 1921, pionnière dans le scoutisme français, elle connaît un développement spectaculaire après la première puis surtout la seconde guerre mondiale. Les femmes ont eu pendant ces années de guerre souvent de lourdes responsabilités dans leur foyer et dans les entreprises abandonnées par les hommes. Elles y ont fait l’apprentissage de la fraternité, de la solidarité et du bien fondé de l’autorité, valeurs fondamentales du scoutisme.
La Fédération française des associations d'étudiants chrétiens
Beaucoup plus connue sous le nom de « Fédé », elle permet le regroupement de jeunes gens et de jeunes filles, auxquelles l’accès aux plus hauts diplômes confère une plus grande liberté d’expression. À la Fédé, la théologie très renouvelée par l’apport des positions de Karl Barth (1886-1968) va jouer un grand rôle ; mais le mouvement se préoccupera aussi des problèmes politiques du moment : l’objection de conscience, la décolonisation, la connaissance du monde communiste…
Le « Mouvement Jeunes Femmes »
Il est fondé en 1946 pour répondre aux questions spécifiques de femmes jeunes ou moins jeunes :
- l’exercice de l’activité professionnelle à accorder avec la vie de famille,
- les problèmes du couple et le contrôle des naissances,
- les responsabilités dans l’Église,
- le regard à porter sur les problèmes politiques.
Tels sont les sujets sur lesquels le mouvement, les congrès annuels, le « Bulletin » paraissant 6 fois par an, vont se pencher et dont les prises de position vont enrichir et stimuler tout le monde protestant.
L'accession des femmes au ministère pastoral
Elle s’inscrit dans le mouvement général d’émancipation commencé à la fin du XIXe siècle. Mais il faudra attendre les années 1960, pour que les femmes soient définitivement reconnues comme pasteurs à l’égal des hommes dans les églises luthériennes et réformées.