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Le souci de la jeunesse

Après 1848, la vie étudiante se précise et s’organise. Des associations qui veulent protéger les étudiants se mettent en place.

Union chrétienne de jeunes gens (UCJG)

Pasteur Antoine Vermeil
Pasteur Antoine Vermeil © S.H.P.F.

À l’origine de l’implantation en France en 1852 d’un mouvement de jeunesse déjà actif en Angleterre, on trouve le Pasteur Antoine Vermeil, Edmond de Pressensé et Napoléon Roussel.

Le principe général, de dimension œcuménique (i.e. accueillant des protestants de toute dénomination), est que des jeunes gens d’origines diverses s’occupent d’autres jeunes gens venus entre autres de l’étranger.

Les activités de bases sont des réunions – conférences, méditations, édification – auxquelles s’ajoutent des cours de langues.

À partir de 1868, l’UCJG se dote d’un Secrétaire général rémunéré, sous la responsabilité duquel les activités s’élargissent, y compris des échanges entre la France et les États-Unis.

Puis des locaux sont construits, offrant des chambres meublées, des salles de cours, une salle à manger. L’UCJG prend alors le visage qu’on lui connaît encore.

Union internationale des amies de la jeune fille - Union chrétienne de jeunes filles (UCJF)

En 1893, est créée, sur le modèle de l’UCJG, l’Union chrétienne de jeunes filles, UCJF. Les principes en sont les mêmes, proposer à des jeunes filles de diverses origines, un accueil – réunions à caractère religieux ou culturel, table d’hôtes, etc., y compris la possibilité de faire de la culture physique.

L’UCJF a remplacé l’Union internationale des amies de la jeune fille, dont le propos était de former un « rempart de protection » autour de toute jeune fille isolée ou mal entourée, et ce, quoi qu’il en soit de sa nationalité, de sa religion ou de ses occupations.

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