En effet, l’édit de Nantes leur interdisait d’avoir un temple à Nantes qui était le siège d’un évêché. Ils chantaient des psaumes en chemin et les riverains s’en plaignaient. (L’édit de Nantes ne stipulait pas que le fait de chanter des psaumes sur l’eau était interdit…)
Au XVIIIe siècle, des Suisses venus de Neuchâtel, protestants, créent d’importantes manufactures d’« Indiennes » le long de l’Erdre. Les Indiennes étaient des toiles imprimées.
Elles tirent leur nom des premiers dessins qui imitaient les modèles indiens arrivés en Europe par les importations de la Compagnie des Indes. C’était principalement des motifs floraux avec des coloris variés.
Plus tard, les sujets plus variés étaient réalisés en camaïeux monochromes. Il existait 9 manufactures qui produisaient les trois quarts des indiennes nantaises. La plus importante était celle des frères Petit Pierre. C’étaient des concurrentes de la manufacture d’Oberkampf (originaire du Wurtemberg), située à Jouy-en-Josas au sud ouest de Paris.