Les catholiques romains
Ce sont les chrétiens appartenant à l’Église catholique apostolique et romaine, sous l’autorité du pape, ainsi qu’aux Églises orientales unies à Rome.
On l’appelle également Église latine au Moyen-Orient, par opposition aux Églises orientales qui n’utilisent pas le latin dans leurs liturgies.
Après le schisme d’Orient (1054), l’Église catholique convoque des conciles, souvent dits œcuméniques mais qui ne rassemblent en réalité que les évêques catholiques.
Les trois derniers sont les suivants :
– Concile de Trente (1545-55 et 1559-63) :
réformes doctrinales et disciplinaires (Contre-Réforme et Réforme catholique) ;
– Concile du Vatican (1870) :
primauté du pape et infaillibilité pontificale en matière de dogme ;
– Concile du Vatican II (1962-65) :
réforme et modernisation de l’Église catholique. Levée des anathèmes réciproques entre les Églises catholique et orthodoxes. Création du secrétariat pour la promotion de l’unité des chrétiens. Des observateurs protestants y sont invités.
Légende
A : Chrétiens d’origine nestorienne A’ : Catholiques d’origine nestorienne
B : Chrétiens d’origine monophysite B’ : Catholiques d’origine monophysite
C : Catholiques d’origine orthodoxe D : Catholiques antérieurs au schisme d’Orient
E : Chrétiens d’origine catholique malabare F : Catholiques d’origine malankare
G : Catholiques du patriarcat latin de Jérusalem
Les Églises orientales unies à Rome sont les suivantes :
– l’Église maronite (Ve siècle) et l’Église malabare (Ve siècle), jamais séparées de Rome (D) ;
– des Églises, issues des Églises nestoriennes, monophysites et orthodoxes, qui se sont unies à Rome au cours de leur histoire : elles sont pour cette raison souvent appelées « uniates ». Elles ont conservé leur liturgie et leur organisation propre, avec à leur tête un patriarche ou un chef d’Église :
– l’Église chaldéenne (A’) ;
– l’Église syro-malankare catholique (F) ;
– l’Église syriaque catholique (B’) ;
– l’Église arménienne catholique (B’) ;
– l’Église copte catholique (B’) ;
– l’Église éthiopienne catholique (B’) ;
– l’Église gréco-catholique d’Ukraine (C) ;
– l’Église gréco-catholique de Roumanie (C) ;
– l’Église grecque-melkite catholique (C).
Les vieux-catholiques
Ce sont les chrétiens issus du catholicisme romain qui ont rompu avec Rome.
La première Église vieille-catholique est constituée à Utrecht (Pays-Bas) en 1724, après un litige avec le pape sur l’élection de l’archevêque d’Utrecht. C’est autour d’elle que se fédèrent 150 ans plus tard les catholiques qui refusent les dogmes de la primauté et de l’infaillibilité pontificales proclamés par le Concile du Vatican en 1870.
Ils se situent aujourd’hui principalement en Suisse (Église catholique-chrétienne), en Allemagne, en Autriche et en République tchèque. Ils se sont rapprochés des anglicans, avec lesquels ils sont en intercommunion.