La désacralisation est totale : plus de mystère de la messe, plus de présence du Christ dans les tabernacles consacrés, le baptême n’est plus le rite qui efface le péché original et préserve de la damnation. Le réformé meurt sans les sacrements de l’Église.
L’enterrement se fait en terre non consacrée, sans apparat, sans prédication. L’homme réformé refuse les pratiques anciennes : aller à la messe, se confesser, il rejette signes de croix, processions, génuflexions devant les images et reliques.
Le dimanche, jour du Seigneur, comporte le matin la prédication dite en français par le pasteur, accompagnée de chants de psaumes (recueil de Clément Marot et de Théodore de Bèze), l’après-midi, le catéchisme. La discipline calviniste proscrit comme contraire à « l’honneur de Dieu » l’adultère, la paillardise, les jeux de hasard, la danse, le carnaval, le théâtre, les signes de luxe, et met au premier rang le travail, l’instruction, la famille.