Premiers travaux, premières publications
Jacques I Androuët du Cerceau ouvre brillamment une longue dynastie d’architectes. Lui-même est le fils d’un marchand de vin parisien et commence sa carrière dans la vallée de la Loire, à Tours et Orléans où il se fixe et où il réside en 1551. En 1546, il est désigné comme architecte de la sœur du roi, Marguerite d’Angoulême.
Il supervise les travaux des architectures provisoires élevées à l’occasion de l’entrée d’Henri II à Orléans en 1551. En 1559, il publie son premier Livre d’architecture où sont regroupés des projets d’édifices très variés, suivi en 1561 du Second livre d’architecture où sont réunis des éléments décoratifs.
Renée de France protège le protestant
En 1564, il trouve refuge avec sa famille à Montargis auprès de Renée de France, duchesse de Ferrare, à qui il dédie son Livre des Grotesques, publié en 1566, où il fait clairement allusion aux troubles du royaume qui lui nuisent cruellement. À la mort de sa protectrice, il devient l’architecte de sa fille et de son gendre.
L'architecte et la Couronne de France
Son premier volume des Plus Excellents Bastiments de France paraît en 1576, dédié à la reine-mère Catherine de Médicis, tout comme le second, paru en 1579. Cette publication eut de multiples résonances chez les architectes, y compris hors de nos frontières.
À la mort de Pierre Lescot, en 1578, il est nommé architecte du Louvre.
Son Troisième livre d’architecture, publié en 1582, est dédié au roi.
L'architecte et sa foi
Malgré son attachement au roi, Jacques I Androuët du Cerceau refuse de se convertir au catholicisme. Dans son Journal, Pierre de l’Estoile note l’attitude de l’architecte déclarant qu’« il persévéroit jusques à la fin de sa vie, sauf son honneur et sa conscience ».
Jacques I Androuët du Cerceau meurt fin 1585 – début 1586 à Paris ou à Montargis.