La fin des discriminations
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 leur accorde la liberté de conscience et la Constitution de 1791 la liberté de culte.
L’attitude des Protestants au cours des années révolutionnaires ne présente pas une image cohérente. Ceux-ci ont réagi de façon plutôt individuelle face au phénomène révolutionnaire. De nombreux Protestants ont participé aux Assemblées révolutionnaires, mais il n’y a pas eu de « groupe protestant ».
Sous la Terreur, le phénomène de déchristianisation (septembre 1793 à juillet 1794) n’a pas affecté en profondeur le monde protestant, quoique le culte ait été presque partout suspendu. Mais il s’agit en fait pour la plupart des pasteurs d’une cessation temporaire d’activité. Après la chute de Robespierre, le 9 Thermidor, an II (27 juillet 1794) on assiste à la réouverture des temples et la liberté des cultes est proclamée.
En outre, de nombreux huguenots vont bénéficier de l’Édit royal du 15 décembre 1790 accordant la nationalité française à toute personne exilée pour cause de religion.